Ce film est une pure merveille. Loin, très loin des films à succès, des gros blockbuster, ce dessin animé tout en finesse redonne le sourire.
Cela fait plusieurs fois que Michel Ocelot réalise des courts-moyens-longs métrages en ombres chinoises, et ça me semble chaque fois plus réussi. Surtout les arrières plans, en fait. Toujours plus magnifiques, toujours plus éblouissants, toujours plus magnifiques. Les images semblent féeriques, les silhouettes noires évoluent dans un univers de lumière intense. Chaque conte est un hymne à la différence, et, surtout, à la tolérance. Un hymne à l'amour, et à l'intelligence aussi. Une ode à l'intelligence qui triomphe toujours de la violence, de la bêtise, de l'obscurantisme aussi. Des valeurs réelles (enfin !), des idées agréables à suivre. Mais jamais, à aucun instant, ce n'est lourd. Tout est toujours fait en finesse. Et puis, les voix, toujours les mêmes, sont délicieusement douces et apaisantes. On ressort de la salle très calme, très bien.
Je n'ai pas vraiment de conte préféré. Il sont tous tellement beaux, que ce soit le loup garou abusé, le garçon Tam Tam aux mains magiques, la fille presque biche et son amoureux le fils de l'architecte (seul baiser des 90 minutes) ou encore le courageux étranger et l'élue de la ville d'or.
Mention spéciale, tout de même, à l'indolent et insolent Ti-Jean (tout y est délicieux) et au garçon qui ne savait pas mentir (et là, on est vraiment, vraiment, triste).
Catégories : Pellicules
Cette forme particulière d'électricité ...
Exam(s) part V
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